lundi 28 novembre 2011

Paris, Île-de-France

La région parisienne, pour ne pas dire Paris, a hérité d’une notoriété forte et croissante, qu’elle a revendiquée depuis des siècles. Forte de plus de ses 10 millions d’habitants, c’est la capitale la plus peuplée d’Europe, conjointement avec Londres. Au XIIème siècle, Paris était une grande ville pour l’enseignement et les arts. Elle a été un des berceaux de l’imprimerie et des cultures populaires, grâce au roi de l’époque François Ier. Puis elle a pris plus d’importance avec le Siècle des Lumières. 


Ces mouvements culturels et philosophiques ont su imposer leurs idées au XVIIIème siècle en France (elles ont joué un rôle de premier plan dans les causes et les conséquences de la Révolution Française) et les ont ensuite exportés dans les autres nations, en Europe et dans le monde. S’en est suivie la Belle Epoque : cette période de prospérité (1879-1914) à tous les niveaux : social, économique, technologique, artistique et politique. Cette période prouve que Paris s’est relevée après la Guerre franco-allemande de 1870, au terme de laquelle la France mise à genou avait dû reconnaître sa défaite. 


Se reprendre pour ensuite sombrer de nouveau. La capitale française sera en proie aux canons allemands et aux bombardements au cours de la Première Guerre Mondiale, prise par les Allemands et libérée grâce à un soulèvement de la Résistance intérieure (supervisée depuis Londres par le Général de Gaulle) dans un premier temps, puis grâce à l’appui des troupes alliées de la 2ème Division Blindée, commandée par le Général Leclerc. 


Ensuite, Paris a pris davantage de considération politique, étant donné son rôle crucial dans la création de la Communauté Economique Européenne et successivement de l’Union Européenne. Contrairement à d’autres pays comme l’Italie où l’économie (la Bourse en témoigne) se trouve à Milan, où la langue est historiquement née en Toscane, où la valse des capitales a opéré (Turin, Florence et Rome), la France a favorisé une politique centralisatrice des principaux pôles du pays : ainsi Paris est à la fois le pôle politique, linguistique et économique. Pour ce qui est de la langue, il y a quelques décennies, on pouvait couramment entendre l’argot parisien, un fait de langue assez populaire qui a désormais disparu (quelques exceptions demeurent. L’un d’eux est le chanteur Renaud). Il lui a progressivement été substitué dans la moitié du XXème siècle par le verlan qui a pris ses racines aux cœurs des banlieues parisiennes qui s’est ensuite diffusé sur le territoire national. Le verlan consiste à tronquer et inverser les syllabes en général des mots dissyllabiques (ex : meuf [femme] ; teuté [tête] ; cimer [merci]…). De fait, Paris a été et demeure encore une ville où les migrants tentent de s’y installer. Paris a subi, entre autres, un embourgeoisement, qui s’est traduit d’ailleurs par une réputation qui lui colle à la peau, en province comme à l’étranger : celle du luxe et de la mode. Les Galeries Lafayette est l’équivalent de Harrod’s en Angleterre. Les parfums français sont achetés même à l’étranger et les plus grands stylistes comme Jean-Paul Gaultier sont reconnus au-delà de nos frontières. 



Si on veut maintenant évoquer le tourisme, vu que la France est la destination la plus choisie dans le monde (avec 30 millions de visiteurs par an) depuis maintenant les années 1990, on doit évoquer les monuments les plus importants de la capitale, monuments et autres d’ailleurs. Avant de parler du centre même de Paris, on peut commencer par les lieux les plus excentrés.


VERSAILLES :
Quand on dit Versailles, on entend par là le Château de Versailles et son parc. Le Château dans lequel ont siégé Louis XIV et ses successeurs (Louis XV et Louis XVI) a été construit au XVIIème siècle. Les rois de France ont élu domicile pendant un siècle dans un château avait pour but de glorifier la monarchie française. Cette dernière n’a visiblement pas été accueillie comme les monarques le désiraient puisque la Révolution Française y a mis un terme. 2300 pièces couvrent la superficie du château. L’une d’entre elle est la très célèbre Galerie des Glaces. Longue de 73 mètres et parée de 357 miroirs, elle devait accueillir les visiteurs des monarques. A l’extérieur, on peut admirer le parc auquel on attribut le qualificatif de « jardins à la française », basé selon des conceptions rationalistes. Le végétal est y dominé par la symétrie.






DISNEYLAND PARIS
Le Parc d’attractions qui ouvert ses portes en 1992 se situe à une trentaine de kilomètres au nord de la capitale. C’est un parc à double thème : celui du Parc Disneyland et celui du Parc Walt Disney Studios. Les dernières modifications ont été faites en 2007, avec l’ajout d’attractions supplémentaires.





Maintenant entrons dans les vingt arrondissements de Paris…

L’ARC DE TRIOMPHE     
On le trouve sur la Place de l’Etoile, appelée comme ça parce que les avenues la rejoignent en divers endroits, formant ainsi une étoile. L’Arc de Triomphe célèbre la victoire des troupes de Napoléon Ier à Austerlitz. Sa construction sera très longue. 30 ans seront nécessaires pour réaliser ce monument de 50 mètres de haut. En dessous, on trouve la tombe du Soldat inconnu, dont la flamme est ranimée chaque année par les Autorités à l’occasion de l’armistice de la Première Guerre Mondiale et de la seconde, puis lors de la Fête Nationale le 14 juillet. A ces pieds et se prolongeant sur presque 2 kilomètres, l’Avenue des Champs-Elysées, pavée, est surnommée en France comme « la plus belle avenue du monde ».






LA TOUR EIFFEL
Montée au-dessus du Champs de Mars pour l’Exposition Universelle de Paris de 1889, le chef-d’œuvre de Gustave Eiffel ne sera jamais démantelé. Mesurant initialement 312 mètres, la tour de fer en atteint désormais 324 puisqu’on y a installé de nombreuses antennes. La Tour Eiffel sert aussi d’émetteur pour des programmes radiophoniques et télévisés. Trois étages constituent le symbole de la capitale française, et on y trouve différents restaurants aux différents étages : « 58 Tour Eiffel » au premier étage, « Le Jules Verne » au second. On y accède par l’escalier ou bien avec l’ascenseur (l’ascenseur est obligatoire pour se rendre au troisième étage).






LE LOUVRE
Le Musée du Louvre est l’un des plus importants musées au monde. Cet ancien palais royal regorge d’une collection riche et immense de ressources artistiques et historiques comme La Joconde de Léonard de Vinci, le Radeau de la Méduse de Théodore Géricault ou encore La liberté guidant le peuple d’Eugène Delacroix, pour ne citer que les plus notoires. A l’extérieur, on trouve la Pyramide du Louvre, faite en verre et de métal, commandée par François Mitterrand en 1983.





CATHÉDRALE NOTRE-DAME DE PARIS
C’est l’édifice religieux le plus connu de Paris. Il se trouve à l’extrémité de l’Île de la Cité, à deux pas de la Seine. D’un point de vue architectural et artistique, c’est l’une des plus belles cathédrales gothiques que la France voire même l’Europe aient connu. Ayant souffert de la Révolution Française, elle a été restaurée le siècle suivant. Si on s’arrête un instant sur les rosaces, on pourra dire qu’elles mesurent chacune plus de 13 mètres de diamètre, c’est-à-dire qu’elles comptent parmi plus importantes d’Europe.





LE GRAND PALAIS / LE PETIT PALAIS
Ce sont deux monuments qui ne cessent jamais de se regarder dans les yeux, puisqu’ils sont l’un en face de l’autre. Le plus grand abrite régulièrement des salons et des expositions prestigieuses tandis que le plus petit, construit pour l’Exposition Universelle de 1900 est utilisé comme musée des Beaux-Arts.





LE TROCADÉRO
On appelle le Trocadéro quelque chose qui n’existe plus. Le Palais du Trocadéro avait été construit pour l’Exposition Universelle de 1878 puis détruit en 1935 pour laisser place au Palais de Chaillot. La configuration des deux ailes en demi-cercles a cependant été maintenue.





LA PLACE VENDÔME
C’est une des places de Paris les plus célèbres et considérées aussi comme l’une des plus luxueuses. En son centre, on y trouve la colonne Vendôme, une colonne verte érigée par Napoléon pour commémorer la Bataille d’Austerlitz. La place tire son nom de l’Hôtel de Vendôme qui, au XVIIème siècle, se trouvait non loin de là. Appelée place des Piques pendant le Révolution Française, on la nomma en 1871 place Internationale : les communards y détruisirent la colonne, symbole de la tyrannie et du militarisme de Napoléon.




L’OPERA GARNIER
Il s’agit d’un édifice particulier, représentatif de l’architecture du milieu du XIXème siècle et des changements qui ont bouleversé la capitale, du temps de Napoléon III. Inauguré en 1875, il restera dans les mémoires jusqu’en 1989, date d’inauguration de l’Opéra Bastille, comme « l’Opéra de paris ».





Soit dit en passant, cette liste n’est en rien exhaustive. On pouvait évoquer le Centre Pompidou, Montmartre, la place de la Concorde, l’église de la Madeleine…


(les photos, en grande majorité, sont d'Antonio Jesús Vargas Suárez)

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